[00:00.00]时代音乐网 www.78497.com  [00:09.69]Tout est affaire de décor [00:11.23]Changer de lit changer de corps [00:13.16]A quoi bon puisque c'est encore [00:15.17]Moi qui moi même me trahis [00:17.29]Moi qui me traîne et m'éparpille [00:19.19]Et mon ombre se déshabille [00:21.66]Dans les bras semblables des filles [00:24.69]Où j'ai cru trouver un pays [00:30.08]Cœur léger cœur changeant cœur lourd [00:33.34]Le temps de rêver est bien court [00:35.91]Que faut il faire de mes jours [00:37.40]Que faut il faire de mes nuits [00:39.31]Je n'avais amour ni demeure [00:41.20]Nulle part où je vive ou meure [00:43.62]Je passais comme la rumeur [00:46.60]Je m'endormais comme le bruit [00:53.89]Est ce ainsi que les hommes vivent [01:01.44]Et leurs baisers au loin les suivent [01:09.52]C'était un temps déraisonnable [01:11.26]On avait mis les morts à table [01:12.60]On faisait des châteaux de sable [01:14.07]On prenait les loups pour des chiens [01:16.03]Tout changeait de pôle et d'épaule [01:17.96]La pièce était elle ou non drôle [01:20.56]Moi si j'y tenais mal mon rôle [01:23.34]C'était de n'y comprendre rien [01:28.63]Dans le quartier hohenzollern [01:31.63]Entre la sarre et les casernes [01:34.50]Comme les fleurs de la luzerne [01:37.54]Fleurissaient les seins de lola [01:40.27]Elle avait un cœur d'hirondelle [01:43.07]Sur le canapé du bordel [01:46.02]Je venais m'allonger près d'elle [01:48.98]Dans les hoquets du pianola [01:58.22]Est ce ainsi que les hommes vivent [02:05.56]Et leurs baisers au loin les suivent [02:13.88]Le ciel était gris de nuages [02:15.50]Il y volait des oies sauvages [02:16.83]Qui criaient la mort au passage [02:18.41]Au dessus des maisons des quais [02:20.25]Je les voyais par la fenêtre [02:21.49]Leur chant triste entrait dans mon être [02:24.50]Et je croyais y reconnaître [02:26.70]Du rainer Maria rilke [02:31.84]Elle était brune elle était blanche [02:34.65]Ses cheveux tombaient sur ses hanches [02:37.11]Et la semaine et le dimanche [02:38.42]Elle ouvrait à tous ses bras nus [02:40.66]Elle avait des yeux de faïence [02:42.47]Elle travaillait avec vaillance [02:44.63]Pour un artilleur de mayence [02:48.78]Qui n'en est jamais revenu [02:55.07]Est ce ainsi que les hommes vivent [03:03.46]Et leurs baisers au loin les suivent [03:12.03]Il est d'autres soldats en ville [03:13.40]Et la nuit montent les civils [03:15.48]Remets du rimmel à tes cils [03:17.25]Lola qui t'en iras bientôt [03:19.31]Encore un verre de liqueur [03:20.80]Ce fut en avril à cinq heures [03:22.96]Au petit jour que dans ton cœur [03:25.21]Un dragon plongea son couteau